Commission européenne : la « Drones Amsterdam Declaration »

Les travaux de la Commission européenne se poursuivent, avec la publication d’une déclaration le 28 novembre 2018. Mme Violeta Bulc, commissaire chargée des transports, a déclaré à ce propos : « Je me réjouis de voir que les solutions intelligentes en matière de mobilité deviennent réalité. Tous les partenaires se sont engagés à assurer une circulation sûre, sécurisée, silencieuse et respectueuse de l’environnement des drones. Notre système U-space connectera tous les drones en vol afin de les rendre visibles pour les autorités et les citoyens. Le réseau de démonstrateurs U-space de l’UE jouera un rôle déterminant dans le processus de développement ».
Que faut-il en retenir ?
La lecture de la « Drones Amsterdam Declaration » permet de prendre connaissance des grandes lignes imaginées par la Commission européenne pour le futur des drones. On y trouve la prise en compte des avancées technologiques comme les voitures volantes (qui ne sont des drones que s’il n’y a pas de pilote à bord), ou les vols d’appareils à très basse altitude dans des environnements urbains, ainsi que les vols BVLOS (hors vue) à longue distance. Le U-Space, c’est-à-dire la zone comprise en le sol et 152 mètres (500 pieds), est prévu pour être non seulement réglementé, mais aussi surveillé en temps réel et inclus dans l’espace aérien global. La tâche appartiendra au SESAR (Single European Sky ATM Research), créé par l’Union Européenne et Eurocontrol.
Cela concerne les activités commerciales ?
Oui, prioritairement. Mais le U-Space est la zone dans laquelle évoluent les appareils de radiomodélisme, tous genres confondus. Les loisirs seront donc également concernés, à terme… mais sans représentants des usages caméras volantes et jouets. Les grands desseins imaginés par la Commission européenne risquent, dans les années à venir, de ne pas correspondre aux activités de loisir, notamment celles non fédérées. Ce qui risque de se passer ? L’actualité sociale en France constitue un indice. Par manque de concertation, les revendications passeront par des voies alternatives comme la désobéissance. De quoi poser de sérieux problèmes dans un domaine où la sécurité est primordiale. `
Source : la « Drones Amsterdam Declaration »
Pour la France, le nombre de pilotes qui se seront déclarés comme « pilotes de loisir » en passant le QCM pourra être comparé au nombre d’adhérents de la FFAM ( donc en Club ) cela donnera une excellente indication du nombre de pilotes de drones de loisirs > 800 gr volants en « campagne ». Cela serait intéressant à connaitre comme indication.
« Drones Amsterdam Déclaration » de bien grands mots pour définir du vent une fois de plus, sauf pour
les lobby du futur transport aérien automatisé, une fois de plus la « populasse » est ignorée par des décideurs
qui n’y connaissent rien!
@Coléo91 oui c’est possible, mais combien comme moi n’ont pas réussi à s’inscrire sur alpha tango?
j’imagine meme pas le nombre de protocole et connexion radio a embarquer sur nos prochains drones et encore moins cette partie cachée des drone RTF ‘JePensePourLePilote’ genre phantom.
Allo Houston, c’est pour programmer un vol d’agrément pour l’année prochaine …