Les drones de l’IBC
Chaque année, les professionnels de l’audiovisuel se réunissent au Palais des Expositions d’Amsterdam pour découvrir les dernières nouveautés. Cette année, les organisateurs ont annoncé 55 092 visiteurs. Cela semble peu, mais la plupart des professionnels de l’image ont fait le déplacement, c’était l’endroit où les nouveautés ont été dévoilées. Pierre-Edouard Laurent, le boss de l’agence Image Djinn, a fait le tour des exposants spécialisés dans les drones pour Helicomicro !
Où sont les drones ?
En 2013, les drones envahissaient les gigantesques halls du RAI, le Palais des Expositions Amstellois. Cette année, pourtant, il faut s’armer de patience pour en trouver. Pourquoi ? Probablement parce que le tarif des stands est très élevé et surtout parce que les professionnels sont plus exigeants. Exit les nombreuses petites sociétés spécialisées en captation audiovisuelle.
Première participation de DJI
Parallèlement à ces disparitions, un « petit nouveau » arrive à l’IBC. Malgré son impressionnante force de frappe marketing, DJI n’avait jamais été présent à ce salon réservé aux professionnels. Il indique, en participant à l’édition 2014, sa volonté de compter parmi les principaux fournisseurs de solutions d’images aériennes. Le constructeur asiatique attirait curieux et spécialistes sur son stand, situé en face de celui de… GoPro ! Etrangement, les modèles professionnels, S900 et S1000, n’étaient pas particulièrement mis en avant. En revanche, les populaires Phantom 2 était très visibles. Certes, le système de télétransmission HD Lightbridge était présenté, mais sans démonstration sur smartphone ou tablette.





Ronin !
La nouveauté se trouvait plutôt dans le Ronin. Amis dronistes, petite précision, le Ronin ne vole pas. C’est une sorte de steadycam pour caméra pro à prix « léger » – l’appareil ne coûte pas plus de 2500 €. Un produit taillé pour les cadreurs avec une électronique tout droit sortie des nacelles 3 axes de DJI. Le constructeur ne cache pas dans ces brochures commerciales que le Ronin hérite du savoir-faire des Zenmuse, les nacelles avec moteurs brushless. Le constructeur a transposé son expertise de la stabilisation aérienne de caméras et caméscopes dans un produit pour les pros de la vidéo. Le résultat est satisfaisant. Il est amusant de voir que la télécommande pour piloter le Ronin à distance ressemble comme deux gouttes d’eau à celle d’un Phantom.



FreeFly
Déjà présent l’année dernière, FreeFly présentait ses dernières nouveautés. Rappelons que la société est spécialisée en systèmes de stabilisation de caméra. A côté des drones roulants, des gimbals à la Ronin, on pouvait voir le Cinestar 8. Comme son nom l’indique, c’est un octocoptère capable de stabiliser une caméra RED Epic (plus de 2 kilos sans optique) ou un reflex Canon 5D Mark III par exemple. La radiocommande MōVI Controller est un petit bijou avec télémétrie, modification de l’iris, zoom, résolution, pan/tilt dans son boîtier en fibre de carbone. Cette commande a une portée de 360 mètres environ et être branchée sur un moniteur.


Aerialtronics
Un autre stand attirait les regards, celui d’Aerialtronics. Cette fois, rien à voir avec l’industrie du cinéma, on est dans le drone utilitaire : de la surveillance anti-feu à la cartographie. La société néerlandaise exposait son Alura Zenith ATX8. Un octocoptère constitué d’un cadre 4 bras en fibre de carbone. Ses batteries haute capacité de 16600 mAh autorisent jusqu’à 35mn de vol sachant qu’il peut embarquer jusqu’à 2,9 kilos de charge. Il se pilote avec une radiocommande ou une tablette. Cependant l’Altura Enviar (basée sur une tablette Vislink) permet de visionner l’image en temps réel sur son écran de 12’’ en qualité Full HD. La transmission vidéo est cryptée pour plus de sécurité.

Les autres stands avec des drones
Atomos, qui produit des enregistreurs vidéo, vantait la légèreté de son Ninja Star (130 grammes) avec un Phantom. L’appareil est dédié en effet au stockage de rushs provenant d’une mini-caméra type GoPro. Dans le même ordre d’idées, Streambox mettait en avant la compacité de son système de transmission vidéo sans-fil en 3G, 4G ou WiFi, parfait pour être fixé sous un Phantom. Il permet de diffuser en temps réel sur internet les images prises par le drone. Des solutions assez onéreuses, réservées aux professionnels de l’audiovisuel. L’italien HPRC montrait un flightcase conçu spécialement pour le populaire Phantom.


Tu as raté celui de LS Télécom….. Je t’expédie la photo si tu souhaites. C’est un drône pour les mesures HF (tiens.. il me semble que j’avais parlé de cela 😉 )